CR Grand Menestrail 53km / 1800m D+
Publié : 04 déc. 2012 08:03
Dimanche 2 décembre, je suis allé à Moncontour, petite cité médiévale des Cotes d’Armor, pour y courir le Menestrail. Je connaissais cette course de réputation mais je ne m’attendais pas à cela…
2h45 : le réveil est difficile ! Je m’habille en vitesse et pars en direction de Moncontour. Le moins que l’on puisse dire c’est que je ne suis pas embêté par les autres automobilistes. Je mange quelques morceaux de Gateausport, histoire d’emmagasiner l’énergie pour affronter les 53km avec 1800m de dénivelé positif.
Arrivée sur le site à 5h, mince c’est un peu tôt (départ à 6h). Je prends le temps de me préparer, j’hésite sur ma tenue. Long, court ? Veste, Kway ? Dehors ça bruine un peu, rien de bien méchant mais je préférerais courir avec un peu de soleil ! Finalement je pars en short avec une veste, choix que je ne regretterais pas. J’ai oublié mon GPS, il faudra donc courir aux sensations et me fier aux indications des autres concurrents et bénévoles.
6h : Départ à la frontale. Les coureurs présents semblent être des habitués des trails longs : sans doute peu de novices. Je suis en queue de peloton. Je préfère partir tranquille… Dans les ruelles endormies de Moncontour, je remonte un peu au cas où cela bouchonne aux 1ers passages un peu délicats. Pourtant pas assez car, malgré les 2 km de bitume dans la « ville » puis environ 1 km en forêt, premier gros bouchon : 3minutes de perdues. Pour le chrono, c’est sans aucune importance pour moi. En revanche, cela peut jouer sur les barrières horaires à respecter (env 7km/h). C’est assez surréaliste de voir le balais des frontales quand on se retourne sur les parties dégagées.
L’ambiance est sympa, mais ça ne parle pas beaucoup, les trailers sont assez concentrés. Il faut dire que pour un départ de nuit, ils n’ont pas choisi les sentiers les plus faciles. Ca monte et descend sans arrêt, on traverse les premiers ruisseaux, des mares de boues où il valait mieux avoir bien attaché ses chaussures ! Au bout d’une heure nouvel arrêt de près de 10 minutes cette fois : un passage de quelques mètres à la corde. Ma frontale montre déjà des signes de fatigue (pas assez rechargé les piles ?). Je l’économise donc au maximum en l’éteignant dans les cotes ou je marche, et en profitant au maximum de l’éclairage des autres coureurs. C’est parfois assez chaud car je dois courir devant sans les retarder avec une vision réduite. Je me trompe régulièrement de sente et manque de m’affaler de tout mon long dans un ruisseau que je n’avais pas vu venir ! 8h : environ 16.5km de parcouru et le jour tarde à se lever. C’est très brumeux ! Au km 20 environ, nous remontons sur une 20aine de mètres un cours d’eau glacée avec de l’eau jusqu’aux cuisses. C’est vivifiant ! Attention aux crampes en sortant. Nous repassons sur le site de départ au 22ième avec un ravito sur lequel je ne m’attarde pas. Il y a quelques spectateurs et surtout des coureurs du 25km qui nous regardent l’air inquiets se demandant ce qui les attend. Au km26, nous traversons un petit passage pour lequel je dois presque me mettre en canard : Dur pour les cuisses ! Une bénévole nous annonce aux environs de la 230ième place. Je commence cependant un passage à vide, je manque de lucidité, je tombe 1 fois et manque de tomber plusieurs autres (bon ce n’est pas toujours de la lucidité, vu la boue du terrain !). Ma vue est trouble.
Fatigue, hypo, effort demandé lors de la course de nuit avec une frontale HS ? Je m’accroche mais c’est difficile. Surtout ne pas marcher sur le plat ou en descente, sinon ça va être très long ! Pourtant je ne suis pas le seul, je rattrape quelques coureurs qui n’en peuvent plus, signe que ce trail est fort difficile car nous en sommes à peine au 30ieme. Nous traversons des dizaines de ruisseau, passons dans des passages avec de la boue jusqu’à mi-mollet, dans des champs avec des bosses très pentues. Au km 32 puis 36, les 2 ravitos me font un bien fou, surtout la soupe chaude. Au km 40 j’ai un regain d’énergie et j’enquille une descente en suivant un trailer qui semble frais. Sur les 2 km environ que dure la descente, nous doublons une bonne dizaine de coureurs : c’est bon pour le moral. Je me force à continuer sur cette allure et me fixe comme objectifs de rattraper les coureurs devant moi. Je suis maintenant « bien » et j’arrive à monter à bonne allure (relative par rapport à la distance bien sûr). Avec un autre coureur, nous nous prenons au jeu : il enquille les descentes assez vite et je le rattrape dans les bosses avec un petit mot à chaque fois que nous nous doublons. Ca aide ! Arrive la dernière bosse cette fois sur les pavés et le bitume. J’aperçois le « descendeur » devant moi. Je me fais violence pour courir sur une partie un peu moins pentue mais arrivé à hauteur de mon compagnon, il repart en courant et je ne peux (veux ?) le suivre ! Un dernier bain de boue, histoire de resalir définitivement les chaussures, un ½ tour de piste et c’est l’arrivée. 6h51min et 181ième / 377 (près de 800 inscrits !). Fatigué mais content d’être venu à bout d’une belle épreuve.
2h45 : le réveil est difficile ! Je m’habille en vitesse et pars en direction de Moncontour. Le moins que l’on puisse dire c’est que je ne suis pas embêté par les autres automobilistes. Je mange quelques morceaux de Gateausport, histoire d’emmagasiner l’énergie pour affronter les 53km avec 1800m de dénivelé positif.
Arrivée sur le site à 5h, mince c’est un peu tôt (départ à 6h). Je prends le temps de me préparer, j’hésite sur ma tenue. Long, court ? Veste, Kway ? Dehors ça bruine un peu, rien de bien méchant mais je préférerais courir avec un peu de soleil ! Finalement je pars en short avec une veste, choix que je ne regretterais pas. J’ai oublié mon GPS, il faudra donc courir aux sensations et me fier aux indications des autres concurrents et bénévoles.
6h : Départ à la frontale. Les coureurs présents semblent être des habitués des trails longs : sans doute peu de novices. Je suis en queue de peloton. Je préfère partir tranquille… Dans les ruelles endormies de Moncontour, je remonte un peu au cas où cela bouchonne aux 1ers passages un peu délicats. Pourtant pas assez car, malgré les 2 km de bitume dans la « ville » puis environ 1 km en forêt, premier gros bouchon : 3minutes de perdues. Pour le chrono, c’est sans aucune importance pour moi. En revanche, cela peut jouer sur les barrières horaires à respecter (env 7km/h). C’est assez surréaliste de voir le balais des frontales quand on se retourne sur les parties dégagées.
L’ambiance est sympa, mais ça ne parle pas beaucoup, les trailers sont assez concentrés. Il faut dire que pour un départ de nuit, ils n’ont pas choisi les sentiers les plus faciles. Ca monte et descend sans arrêt, on traverse les premiers ruisseaux, des mares de boues où il valait mieux avoir bien attaché ses chaussures ! Au bout d’une heure nouvel arrêt de près de 10 minutes cette fois : un passage de quelques mètres à la corde. Ma frontale montre déjà des signes de fatigue (pas assez rechargé les piles ?). Je l’économise donc au maximum en l’éteignant dans les cotes ou je marche, et en profitant au maximum de l’éclairage des autres coureurs. C’est parfois assez chaud car je dois courir devant sans les retarder avec une vision réduite. Je me trompe régulièrement de sente et manque de m’affaler de tout mon long dans un ruisseau que je n’avais pas vu venir ! 8h : environ 16.5km de parcouru et le jour tarde à se lever. C’est très brumeux ! Au km 20 environ, nous remontons sur une 20aine de mètres un cours d’eau glacée avec de l’eau jusqu’aux cuisses. C’est vivifiant ! Attention aux crampes en sortant. Nous repassons sur le site de départ au 22ième avec un ravito sur lequel je ne m’attarde pas. Il y a quelques spectateurs et surtout des coureurs du 25km qui nous regardent l’air inquiets se demandant ce qui les attend. Au km26, nous traversons un petit passage pour lequel je dois presque me mettre en canard : Dur pour les cuisses ! Une bénévole nous annonce aux environs de la 230ième place. Je commence cependant un passage à vide, je manque de lucidité, je tombe 1 fois et manque de tomber plusieurs autres (bon ce n’est pas toujours de la lucidité, vu la boue du terrain !). Ma vue est trouble.
