Arrivés avec mes amis le samedi sous un soleil généreux. on prend possession de notre emplacement de camping puis direction le site d'arrivée à la Pointe Saint-Mathieu pour le retrait des dossards : le site est magnifique : une mer bleu turquoise, le phare et je suppose que le beau temps y est pour beaucoup aussi.
On se rend sur le site de départ (camping de Portez) du 15 km que va faire mon amie. Elle arrivera 1h50' après à la pointe SAint-Mathieu après une course bien gérée. ENsuite PAsta PArty et retour au vers 23h au camping pour dodo qui s'avèrera être pour ma part une nuit blanche

Réveil, je devrais dire levée du corps à 6h et après le petit dèj on se rend au Vélodrome de Plouzané pour le départ. Départ tranquille, sous un beau soleil et une température idéale 15-16°C. ON prend vite notre rythme de croisière entre le plat, des montées d'escalier et des belles descentes techniques en sous-bois et on pointe au 1er ravito liquide (KM 16) en 1h50 environ (8.5 km/h).
C'est reparti en empruntant le sentier côtier, le parcours est plus accidenté genre Belle-île-en-mer, le paysage est superbe, les kilomètres défilent tout va pour le mieux. 2è ravito (eau + solide) au 24 km en environ 2h55 (toujours dans les clous avec 8.3km/h). J'en profite pour manger, bien m'hydrater la chaleur commence à se faire sentir.
On repart : chemin côtier, passage sur une plage et 2 km après le ravito problème de digestion : je me vois obligé de ralentir, je me dis que ça va passer et dis à mon ami de partir devant et que je vais me refaire la cerise. Malheureusement, les kilomètres passent, je sens que les forces m'abandonnent et tjs pas moyen de boire ni de m'alimenter.
La marche remplace de plus en plus la course, j'arrive à un ravito point d'eau auquel je m'asperge pour tenter de refroidir la "machine" mais rien n'y fait. Il me reste 5 kilos à faire pour rejoindre le site d'arrivée (d'où les trailers du 57 km repartent pour faire une boucle de 20km vers le COnquet). Dans ma tête je me donne jusqu'à là pour voir si je peux m'alimenter de nouveau ou au moins boire : pas de miracle, arrivé tant bien que mal au 37è kilo en 4h20', plus de jambes, des vertiges et je n'arrive tjs pas à boire ni à manger. Je préfère jeter l'éponge plutôt que de m'engager sur la dernière boucle de 20km qui risquerait d'être un calvaire.
2 jours après, pas de regret d'avoir abandonné : je me dis que j'ai pris la bonne décision : pas la peine de me "bousiller la santé", je retenterai ma chance une prochaine fois sur cette très belle course !
Gaët